Grégory Herpe, photographe, est depuis 2018 un relais en France de la dictature d'Azerbaïdjan, notamment concernant le Haut-Karabagh. Il continue aujourd'hui à fréquenter l'ambassade d'Azerbaïdjan en France.
Grégory Herpe, né le 25 février 1969 à Paris, est un photographe français. Il a été, avant cela, dramaturge, animateur radio pour NRJ et Fun Radio, et directeur artistique dans le cinéma. Il commence en 2009 à travailler comme photojournaliste, mais aussi pour des agences de communication. Avant, et en parallèle de ses activités en faveur de la propagande azerbaidjanaise, il travaille pour l’agence de presse Sopa Images à Hong-Kong, photographie des animaux, célébrités et, paradoxalement, monte des projets photographiques relatifs aux drag queens en Europe dont il interroge les situations d’exclusion (ignorant peut-être que le régime politique dont il défend la propagande les fait arrêter ou même assassiner).

Depuis les années 2018-2019, il se fait le relais de la propagande azerbaïdjanaise en France, accompagnée par Mirvari Fataliyeva, pilier du lobby azerbaïdjanais en France, qu’il qualifie comme étant son amie. Il présente par ailleurs des liens avec d’autres membres importants du lobby azerbaidjanais en France à partir de l’été 2019, notamment Guy Bricout, Brigitte Mancel, épouse de Jean-François Mancel, et Mehri Guliyeva-Moghadam.

Le rôle de Grégory Herpe au sein du lobby azerbaidjanais a été, par l’intermédiaire de sa profession de photographe, d’appuyer la rhétorique de la dictature d’Ilham Aliyev à propos de l’Artsakh. Pour cela, il participe à trois voyages en Azerbaïdjan, organisés par l’Association des Amis de l’Azerbaïdjan en juin 2019, juillet 2021, en juillet 2023. En 2019, il voyage aux côtés de Mirvari Fataliyeva en Azerbaïdjan, où il retrouve le reste de l’Association des Amis de l’Azerbaïdjan. Il mentionne ce premier séjour comme étant les « premiers pas d'un beau et grand projet en collaboration avec le centre culturel azerbaïdjanais et l'ambassade d'Azerbaïdjan à Paris ». En 2021, il séjourne en Azerbaïdjan avec des journalistes et visite les « territoires libérés » par la dictature d’Aliyev. Enfin, en 2023, il visite Lachin et le Nakhitchevan.


Supervisés pour leur majorité par la Comité d’Etat azerbaïdjanais pour le Travail avec la Diaspora, ces voyages vont donner lieu à des interviews données à des médias azerbaïdjanais comme CBC TV, Publika Magazine, Turizm TV, ou encore Report, pour vanter l’esthétique de la capitale Bakou, louer les « travaux de restauration » à Lachin et ailleurs en Artsakh, et dénoncer « l’occupation arménienne ». Des articles vont également être publiés en collaboration avec d’autres lobbyistes pro-azerbaidjanais, comme Laurent Roumestand ou encore Rachel Brooks.





Enfin, Grégory Herpe organise, un an après la fin de la guerre des 44 Jours, en octobre-novembre 2021, l’exposition-photo « Karabakh: le temps de la paix » au Centre culturel de l'ambassade d'Azerbaïdjan à Paris. Par ses travaux et propos, Grégory Herpe est un lobbyiste actif de l’Azerbaïdjan en France.


En juin 2023, Grégory Herpe continue de participer à la campagne de propagande orchestrée en Europe par l'Azerbaïdjan, en réalisant l'exposition "Karabakh After the War" au Parlement Européen, à l'occasion de laquelle les représentants du régime d'Aliyev vont s'exprimer pour, une nouvelle fois, blanchir le régime de ses crimes et faire l'éloge de la dictature d'Azerbaïdjan.
Grégory Herpe fréquente régulièrement les événements organisés à l’ambassade de France en Azerbaïdjan et, à titre d’exemple, figure parmi les spectateurs de la conférence organisée en juillet 2022 au Centre culturel de l’Azerbaïdjan à Paris, portant sur la prétendue « destruction du patrimoine religieux azerbaïdjanais » en Artsakh.

L'Azerbaïdjan utilise tous les moyens et relais à disposition pour obtenir le silence sur ses guerres et ses crimes.