Le 28 mai 2024, le magazine en ligne Luxury Place publiait un article soulignant que la célébration du 106ème anniversaire de la dictature d’Azerbaïdjan avait été « couronnée de succès ». Cette formulation plus qu’élogieuse nous a interpellé.

Derrière ce magazine en ligne se trouve la communicante Myriam Larrière, née le 6 août 1976 à Epinal, qui dirige ses activités par l’intermédiaire de sa société d’entreprenariat individuel LARRIERE MYRIAM (532 287 232), créée en mai 2011.

2017 est une année centrale à plusieurs égards concernant la communication en France de la dictature d’Azerbaïdjan : cette année-là, l’Azerbaïdjan recrute en France de nombreux communicants. Myriam Larrière en fait partie. En effet, les premières traces de ses liens avec l’Azerbaïdjan remontent à octobre 2017, où elle apparaît à l’ambassade d’Azerbaïdjan à Paris. Elle y organise une soirée Haute Couture, en coopération avec l’Association des Amis de l’Azerbaïdjan.



La mode est en effet un moyen d’influence comme un autre pour une dictature. C’est un moyen de faire passer des messages politiques. Cela n’a pas échappé à l’Azerbaïdjan, qui organise chaque année au Centre culturel azerbaïdjanais défilé intitulé « Perles du Karabakh ». En 2018, Myriam Larrière apparaît aux côtés de Mirvari Fataliyeva, secrétaire générale de l’Association des Amis de l’Azerbaïdjan, dans le contexte de l’organisation d’un défilé de mode pour l’ambassade d’Azerbaïdjan.

Myriam Larrière reprend du service pour l’Azerbaïdjan à partir de 2022, un an après la création du magazine en ligne Luxury Place, qui servira d’intermédiaire afin de faire passer des messages d’influence. Le défilé de mode « Perles du Karabakh », organisé en novembre 2022 est donc un moyen pour Myriam Larrière et la diplomatie d’Aliyev de diffuser la propagande azerbaïdjanaise à propos de l’Artsakh, victime en septembre 2023 d’un nettoyage ethnique par l’Azerbaïdjan.


Luxury Place est un moyen de faire la promotion des événements organisés par le lobbying azerbaïdjanais en France, et de le dépolitiser, cela alors que l’Azerbaïdjan est engagée dans un processus génocidaire visant l’Arménie, et a vidé l’Artsakh de sa population arménienne.



Mais Luxury Place est aussi un moyen de faire passer des messages purement politiques, comme « le plein essor » des relations entre l’Azerbaïdjan et la République Démocratique du Congo, ou encore la célébration par l’Azerbaïdjan de la journée internationale des femmes...


Pendant qu’à Bakou, le 8 mars 2024, des militantes pour les droits des femmes dénoncent le recul des libertés en Azerbaïdjan, les féminicides, les mariages précoces, les inégalités hommes/femmes et l’emprisonnement des journalistes et politiciens !

Et bien entendu, inutile de préciser que Myriam Larrière est une habituée de l’ambassade d’Azerbaïdjan à Paris.


Myriam Larrière, communicante au service de la dictature azerbaïdjanaise, est complice du blanchiment des crimes du régime d’Aliyev contre les Arméniens et contre sa propre population, et doit être exposée.